VOYAGE EN CHINE

Pendant que l'Occident découvrait ces beautés de camellia du Yunnan,la Chine, dans sa métamorphose politique, laissait s'endormir ses camellias. C'est dans les années 1938, que des botanistes surent que les monastères et les temples avaient conservé des espèces, souvent à l'état sauvage. Cependant les espèces japonica et sasanqua intéressaient plus les botanistesoccidentaux.

En 1944, à la fin de la 2^e Guerre Mondiale, 80 espèces chinoises étaient décrites par un célèbre botaniste Chinois mais les espèces japonica et sasanqua intéressaient plus les occidentaux car elles étaient plus connues.

C’est à force de faire savoir les grandes possibilités de variations des reticulata que l’Occident commença à s’intéresser à cette variété.

Cette information connue, plusieurs américains firent venir des plants en Amérique. C’est ainsi que l’intérêt est devenu grandissant grâce aux multitudes possibilités d’ hybridations extraordinaires qui peuvent se faire. 

Il y a une trentaine d’années, le professeur Xia, de l’institut botanique de Kunming et son équipe, identifièrent 9 plants de plus de 100 ans à Chuxiong, par la suite, 70 autres vieux camellias. Beaucoup d’entre eux sont des cultivars traditionnels chinois : ‘Dalicha’, ‘Shizitou’, ‘Tongzimian’, ‘Songzike’, ‘Liuye Yinhong’.

 Ces plants et les variétés sauvages se polinisèrent, quelques uns devinrent de nouveaux cultivars : ‘Chuxiongcha’, ‘Chudie’, ‘Luchengchun’, ‘Guomel’, ‘Yanzhi Zehe’, ‘Xixi’,’Ziyan’, ‘Donglin’ et ‘Zeben’.

En 2005, Chuxiong fut connu à travers le monde pour ses camellia reticulata.

Aujourd'hui cette culture est en plein essor, et c’est ainsi que nous avons pu admirer ces très vieilles variétés et de nombreuses autres nouvelles hybridations.

Nous avons visités quelques pépinières, leur production est immense, jusqu’à 2 millions de plants !